Antoine de Gontaut, deuxième du nom, seigneur de Cabrerets, de Gramat, L’Albenque, etc, eut donation de Marquese de Poujols, femme d’Amalric de Gontaut son oncle, le 9 avril 1482 du lieu dit de Camps dans la sénéchaussée de Cahors et fit son testament au château neuf de Cabrerets le 13 janvier 1520.
Sa femme est Marguerite de Jean, fille d’Héliot de Jean, seigneur de Saint Projet et de Catherine de Luzech, fut mariée par contrat du 8 mai 1486.
Enfants :
- Raymond de Gontaut, seigneur de Cabrerets, qui suit
- Robert de Gontaut, protonotaire apostolique, abbé de Sainte-Livrade, nommé évèque de Condom en 1564 mourut le 25 août 1569 et fut enterré dans l’église de Cahors, où il avait fondé son anniversaire. Il avait fait son testament le 17 juin de la même année, qui apprend qu’il avait été curé de Conques, puis de Saint-Géry et de Ribodault en Quercy., et qu’il institua son héritier universel Charles de Noailles, fils aîné de Jeanne de Gontaut sa nièce, à laquelle il laissa l’usufruit de tous ses biens; et avoir donné le 25 du même mois une déclaration pour rendre la succession due à cette Jeanne sa nièce, en vertu du testament et de la substitution de Raymond son père.
- Antoine de Gontaut, prieur de Fumel et de Concots, fut légué de 25 livres par le testament de son père.
- Isabeau de Gontaut, mariée à Gaspard de la Fite, seigneur d’Arcamont.
- Marguerite de Gontaut, épousa en 1533 Guillot de la Valette Parisot, seigneur de Toulonjac, d’Algouse, etc. Son père lui avait légué 3000 livres pour la marier.
Enfants naturels d’Antoine de Gontaut :
- Déodat, bâtard de Gontaut, auquel son père légua par son testament les revenus et les droits qu’il avait au lieu de Montalsac jusqu’à ce que Robert de Gontaut son fils lui eut fait avoir un bénéfice de pareille valeur.
- Antoine, bâtard de Gontaut, son père lui légua cinq cent livres et chargea ses héritiers de faire élever jusqu’à ce qu’il eut l’age d’être marié.
- Jeanne, bâtarde de Gontaut, son père lui laissa trois cent livres et quatre robes.
- Isabelle, bâtarde de Gontaut, eut les mêmes legs de son père que sa sœur.
- Antoinette, bâtarde de Gontaut, fut léguée de même que ses sœurs.
- Catherine, bâtarde de Gontaut, dite la Montalfaga, eut en legs par le testament de son père, deux cent livres et quatre robes.
Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne. Par Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosali